6
octobre
2009

Quelques heures après l’attentat, « Al Qaida dans la Péninsule arabique » revendiqua « une opération sophistiquée » contre le « tyran Mohamed Bin Nayef ». « Nous ne divulguerons ni le mode opératoire ni la méthode de détonation », indiquait le communiqué de la mouvance terroriste.

Le Figaro s’est procuré le rapport, établi le 18 septembre par l’unité de contre terrorisme d’Europol (SC5), sous le titre : « la dissimulation d’engins explosifs improvisés dans les cavités rectales ».

Comment activer un explosif caché dans un corps humain ?

Grâce à un interrupteur : dans ce cas, le câble, auquel est relié l’interrupteur, aurait dû dépasser du rectum et conduire aux mains du kamikaze. Il aurait donc été visible.
Au moyen d’un timer (une horloge) : peu probable également. En effet, il fallait être absolument sûr de l’heure de la détonation, ce qui n’était certainement pas le cas avec Bin Nayef, qui recevait ce soir-là de nombreux visiteurs.
L’hypothèse la plus probable est celle d’une détonation à distance par fréquence radio.

Une certitude : les blessures consécutives à l’explosion d’un « suppositoire » caché dans le rectum sont légères, pour les personnes dans le voisinage du kamikaze. Son corps fait rempart à la propagation de l’explosion, contrairement à celui qui porte, par exemple, des explosifs à la ceinture.
Le kamikaze fut tué sur le coup. Bin Nayef, lui, fut légèrement blessé au majeur droit et à l’index gauche.

Aïe !

"Aïe !"

 sources : http://blog.lefigaro.fr/malbrunot/2009/10/le-rapport-deuropol-sur-la-dis.html

Commentaires.

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Severus Jake
6 octobre 2009 - 23 h 20 min

Je crois que dans le jargon ça s’appelle se faire péter le cul.