24
octobre
2009

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L’homme de Mû : à la conquête de sa descendance.

Une dépêche à la mode bien de chez nous vient de tomber, occasionnant une véritable déflagration au sein de la communauté scientifique internationale. En effet, une équipe jusqu’alors inconnue de chercheurs en logistique matérielle des civilisation portées disparues a remis en cause toute les conceptions inhérentes au prétendu savoir-vivre de l’homme de Mû.

Ce document rarissime, une plaque de cuivre émulsionnée au bromure d’argent sertie dans un plastron finement ciselé qui aurait appartenu à un haut dignitaire du continent englouti défraye les chroniques spécialisées. Levée de boucliers d’une minorité dubitative, enthousiasme et ovations sans fin d’autre part; l’intelligentsia est ponctuellement divisée.

Pourtant, l’affaire semble claire. Comme l’affirme Jean-Peter Léortaud, responsable du Département Iconographique de l’université de San-Salvador :  » La datation au carbone 14 est un passage obligé pour ce type de découverte; en l’occurrence elle est implacable. L’équipe de Trouve-Itout a déniché un authentique joyaux archéologique qui laisse prévoir des avancées considérables dans le domaine. »

Le professeur Trouve-Itout, enseignant ardéchois respecté de ses confrères ainsi que de ses étudiants, meneur d’hommes émérite, sommité en ce qui touche de près ou de loin à la mythologie graphologique de Mû garde cependant la tête froide.

 » Nous savions a priori que les Atlantes maîtrisaient les flux énergétiques lumineux, basiquement, qu’ils possédaient une technologie suffisamment évoluée pour obtenir un dégagement conséquent de chaleur à partir d’une concentration élevée de photons chargés négativement sur un point P. La découverte de cet ersatz de daguerréotype n’est pas révolutionnaire en soi. Je veux dire l’objet en lui-même, aussi surprenant qu’il puisse être, n’est considérable qu’en ce qu’il nous renseigne, et ce de manière absolue, sur le mode de reproduction des Atlantes(…) »

L’équipe de scientifiques, suite à de nombreuses études poussées sur la récente source, a pu développer le paradigme suivant : l’Atlante génétiquement proche de l’être humain mais aussi des osteichtyens, était tenu pour se reproduire d’organiser une fois l’an des joutes nuptiales. Les mâles répartis en équipes distinctes se seraient agités derrière un diodon sur la défensive, grimé de surcroît et percuté 90 minutes durant du bout de la palme ou du haut du masque; ce plus ou moins habilement. Au terme de ce laps de temps réglementaire l’équipe dont les résultats auraient été les plus probants se pavanait sur la pelouse d’algues avant d’être rejointe par un défilé de femelles exclusivement sélectionnées en vertu de leurs mensurations. Les mâles pouvaient alors, toujours selon le Pfr. Trouve-Itout, céder à leur pulsions onanistiques et asperger à va l’eau les oeuf-vulves que les bonasses nichaient entre leurs protubérances mammaires, assurant de fait leur fécondité et à terme, la reproduction de l’espèce.

 » Une découverte qui permet de nous interroger toujours plus avant sur les bienfaits de la masturbation » a déclaré ce matin face à l’attaché de presse le ministre des sciences, Mme. Broutelasec. Lequel attaché de lui rétorquer  » Mais n’est-ce pas ce que font déjà nos chers  footballeurs en employant des nègres pour se répandre le long des pages éreintantes de leurs – faméliques mémoires ?  »

La rédaction, aussi neutre que 2 marrons dans le cul d’une dinde enguirlandée, vous laisse le soin de répondre à cette attaque légitime.

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